Greg Luksys

Profil d’employé : Greg Luksys – technicien licencié d’entretien d’aéronefs

février 15, 2024

15 février, 2024

|

London

| By: Par:

Sneha Tailor

Voici Greg Luksys, technicien licencié d’entretien d’aéronefs passionné chez Ornge. Fort d’un parcours impressionnant s’échelonnant sur deux décennies, Greg est un membre essentiel de l’équipe d’entretien qui contribue à la sécurité et à la fiabilité de notre flotte. Nous avons passé un moment avec lui pour découvrir son parcours professionnel et ce qui l’anime dans son travail chez Ornge, et pour lui demander ses conseils pour les futurs techniciens d’entretien.
 
Depuis quand travaillez-vous pour Ornge?

Je suis arrivé chez Ornge à la base de London en mars 2012, mais je travaillais déjà depuis janvier 2007 pour Hélicoptères canadiens, dans le programme d’ambulances aériennes.

Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir technicien d’entretien d’aéronefs?

J’ai grandi sur une plantation de tabac dans le sud de l’Ontario; tout jeune, je conduisais déjà des camions et des tracteurs. Comme j’aimais la mécanique, je me voyais travailler dans le secteur automobile, jusqu’à ce que je réalise que le domaine de l’aviation serait plus intéressant et gratifiant. Je me suis donc donné comme but d’entretenir des aéronefs, et je ne l’ai jamais regretté.

Pouvez-vous décrire le parcours qui vous a mené à votre poste actuel?

J’ai suivi le cours de technicien d’entretien d’aéronefs au Collège Canadore de North Bay de 1996 à 1998, puis j’ai commencé à travailler pour une petite compagnie de Hamilton, Marsh Brothers Aviation (CYHM), où j’ai entretenu des Beechcraft 1900.

Ensuite, je suis passé aux Boeing 727 et 757, sur lesquels j’ai continué à travailler dans une autre entreprise, All Canada Express. C’est aussi là que je suis devenu TEA licencié (M2).

En 2003, j’ai bifurqué et de nouveau changé d’entreprise pour entrer chez TG Aviation, où j’ai fait l’entretien de plusieurs aéronefs privés à voilure fixe, dont de petits jets, des turbopropulseurs et des aéronefs d’aviation générale. C’est là que j’ai obtenu ma licence M1.

En 2007, je me suis mis à l’entretien d’appareils à voilure tournante chez Hélicoptères canadiens. Mon parcours professionnel m’a donné l’occasion de me former pour plusieurs types d’aéronefs, comme le Boeing 727, le Piper PA-28, la famille des Cessna Citation, le Sikorsky S76, le Leonardo AW139 et le Pilatus PC12, et de suivre plusieurs cours sur les moteurs au fil des ans.

Pourquoi avez-vous choisi de travailler pour une organisation comme Ornge?

Quand j’ai été embauché chez Ornge, je cherchais la stabilité d’emploi, parce que dans l’aviation, on se rend vite compte que les entreprises vont et viennent. J’avais une jeune famille à l’époque, et ce manque de stabilité n’était pas idéal. 

Peu après mon arrivée chez Ornge, j’ai réalisé que c’était non seulement une entreprise stable, mais aussi un excellent milieu de travail qui comptait de nombreux employés de longue date.

Parlez-nous un peu de votre équipe de travail.

Je suis fier de faire partie de l’équipe d’entretien de London (CYXU) depuis 17 ans. Les TEA de notre équipe sont animés du même esprit et du même souci de la sécurité et de l’intégrité. Notre groupe a un peu grossi au fil des ans, mais je travaille avec la même équipe depuis mes débuts. Nous avons créé des liens étroits, un peu comme une famille. On connaît les forces et les faiblesses de chacun, et ça nous aide à surmonter les défis. 

Dans quelle mesure votre travail est-il devenu routinier? Y a-t-il des choses qui vous surprennent encore?

Comme on peut l’imaginer, quand on fait le même travail depuis presque deux décennies, certains aspects deviennent très routiniers. J’ai récemment accepté un détachement à court terme comme planificateur d’entretien d’aéronefs, ce qui a grandement changé ma routine quotidienne : j’ai quitté le hangar pour un bureau à domicile. J’aime ce changement et j’essaie d’apporter mon grain de sel en trouvant des manières d’améliorer notre système.

Quels sont les défis auxquels vous faites face dans le cadre de votre travail et comment les surmontez-vous?

Dans mon rôle planificateur d’entretien d’aéronefs, le plus grand défi est posé par les changements constants aux horaires de vol à cause du volume d’appels et de la météo. L’entretien d’aéronefs et la planification et le soutien associés sont beaucoup plus faciles quand on peut prédire précisément la durée de vol entre les activités d’entretien. Étant donné que les vols d’Ornge ne suivent pas d’horaire défini à cause du caractère de nos activités, le service d’entretien doit avoir une approche beaucoup plus flexible. 


Comment restez-vous motivé et passionné au travail?

Dans le hangar ou à l’ordinateur, j’aborde mon travail de la même façon : j’aspire à améliorer le système. Quand je m’occupe d’un aéronef, je suis constamment en train de réfléchir à la manière d’améliorer la sécurité, l’efficacité et la collaboration entre les services. Dans mon rôle actuel de planificateur, je me concentre sur la manière dont je peux aider les TEA sur le terrain à faire leur travail et sur le soutien que je peux leur apporter. C’est ma façon de rester motivé et de donner le meilleur de moi-même. 

Les TEA et le personnel de soutien travaillent en arrière-scène, mais je me rappelle continuellement l’importance de notre travail. Ça m’amène beaucoup de satisfaction de savoir que lorsque Ornge aide des patients, même si ce n’est pas moi qui suis là avec eux, j’ai joué ne serait-ce qu’un petit rôle dans le dénouement positif de leur histoire.

Quelle est la principale leçon que vous avez apprise chez Ornge?

La chose la plus importante que j’ai apprise chez Ornge est que même si mon rôle est modeste, il est important. Notre organisation se distingue par le nombre de services qui doivent collaborer pour mener à bien une mission. Des TEA aux pilotes en passant par l’équipe médicale, le centre de contrôle des opérations et le personnel de soutien, on doit tous travailler ensemble.

Avez-vous des conseils pour les futurs techniciens d’entretien d’aéronefs?

Assurez-vous d’aimer vraiment ce métier et d’être flexible quant au lieu de travail. Si la réparation ne vous passionne pas et vous procure peu de satisfaction, changez de carrière! Cette industrie peut être vraiment gratifiante et vous permettre de voyager aux quatre coins du monde. La technologie de l’aviation est en constante évolution et nous devons être prêts à évoluer avec elle.  


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