Profil d’employé : Brandon Averill – pilote itinérant et commandant d’aéronef à voilure tournante
juillet 26, 2024
26 juillet, 2024
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Ottawa
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By: Par: Sneha Tailor
« J’ai récemment emménagé en Ontario; grâce à mon travail comme pilote itinérant, j’ai vécu la transition entre Vancouver et Ottawa beaucoup plus en douceur que je ne l’aurais autrement. L’alternance entre deux semaines de travail et deux semaines de congé m’a permis de tout décomposer en blocs gérables. En attendant de me décrocher un poste rattaché à une base, le fait de vivre et travailler en Ontario va vraiment simplifier mes déplacements. » – Brandon Averill
Cela fera bientôt une année jour pour jour qu’Ornge a accueilli sa nouvelle recrue, Brandon Averill. À l’occasion de ce jalon, celui-ci nous fait part de son expérience et de ses observations. Découvrons un peu son parcours comme pilote itinérant chez Ornge!
Quel poste occupez-vous à Ornge et depuis combien de temps y travaillez-vous?
Je suis pilote itinérant. C’est un nouveau poste qui a été créé l’an dernier et que j’occupe depuis la fin d’octobre 2023.
En gros, ça signifie que l’on peut vivre dans n’importe coin du Canada qui est desservi par une grande ligne aérienne et que l’on travaille selon une rotation d’environ deux semaines de travail et deux semaines de congé, en se déplaçant de base en base selon les besoins. L’horaire est plus condensé que celui du pilote de ligne typique, mais ça se traduit aussi en de plus longues périodes de congé, ce que j’apprécie bien.
Qu’est-ce qui vous a poussé à devenir pilote?
C’est un processus évolutif qui m’a mené à être pilote. J’ai débuté ma carrière en aviation comme technicien licencié d’entretien d’aéronefs, puis fait un apprentissage à une école de formation au pilotage militaire au Manitoba. C’est là que j’ai eu le déclic. Voir les nouveaux pilotes apprendre à voler a fait germer en moi l’idée d’en faire de même. Après mon apprentissage, je suis retourné dans ma ville natale de Vancouver et j’ai commencé à travailler pour un transporteur par hélicoptère. Motivé à me retrouver un jour aux commandes, j’ai commencé à fréquenter une école de formation au sol dans mes temps libres. En tout et pour tout, le processus pour obtenir mon permis de pilote professionnel aura pris environ neuf mois, après quoi j’ai graduellement obtenu les autres qualifications requises pour voler selon les règles de vol aux instruments (IFR). Lorsqu’un poste de premier officier s’est libéré dans l’entreprise où je travaillais, j’ai présenté ma candidature et ai eu la chance d’être retenu.
Pourquoi avez-vous choisi Ornge?
Ma femme et moi avons un enfant en bas âge, et nous établir en Ontario était un bon choix pour nous rapprocher de la parenté. Comme j’avais l’expérience du transport médical héliporté en Colombie-Britannique, Ornge était l’employeur tout fait pour moi. J’étais intéressé à l’idée de piloter un AW139, et attiré par l’offre d’un emploi stable assorti de super avantages sociaux.
Avez-vous bénéficié de possibilités d’avancement?
Ça ne fait pas encore un an que je travaille pour Ornge, mais jusqu’ici la formation est fantastique. Je n’ai jamais vu une organisation aussi peu lésiner sur le temps et les ressources consacrés à la formation de vol. Qui plus est, je sais que j’aurai la possibilité de m’impliquer auprès des services de sécurité et de formation, alors je pourrai diversifier ma contribution avec le temps.
À quoi ressemble une journée typique pour vous?
Ma journée commence souvent par la consultation de la météo. Je me fais une bonne idée de ce à quoi m’attendre et de comment vont se concrétiser les prévisions au fil de la journée. Une fois au hangar, mon attention passe à l’hélicoptère et au compte-rendu technique. Mon appareil a-t-il besoin de carburant? Combien d’heures reste-t-il avant le prochain entretien? Y a-t-il des défectuosités à investiguer ou qui sont en cours d’examen? Ensuite, on procède à l’allumage des systèmes au sol et on vérifie que l’avionique et les autres systèmes fonctionnent comme il se doit. Au courant de l’avant-midi, l’équipe médicale, l’équipage de vol et l’équipe d’entretien se réunissent tous ensemble pour discuter de la gestion des ressources aéromédicales. Après quoi, on est prêts et il n’y a plus qu’à attendre d’être appelés.
Comment restez-vous motivé et passionné au travail?
C’est extrêmement gratifiant de savoir à quel point le travail qu’accomplit Ornge est vital pour les collectivités servies. Et les hélicoptères sont des machines fascinantes. Avoir le privilège d’en piloter un dans mon travail, et qui plus est pour aider les gens? Voilà qui s’appelle joindre l’utile à l’agréable!
Quel conseil donneriez-vous aux futurs pilotes?
Le coût à débourser pour se former comme pilote peut dissuader bien des gens. Cela dit, l’un des avantages de cette formation, c’est sa structure horaire qui permet de progresser à son propre rythme. Même si on a le but ultime de piloter des hélicos, commencer par des aéronefs à voilure fixe a ses avantages, comme le fait de pouvoir accumuler des heures de vol de navigation et se familiariser avec le milieu de l’aviation avant de casser sa tirelire pour la formation de pilote d’hélicoptère.
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