Profil d’employé : Greg Harper – commandant d’aéronef à voilure tournante
février 5, 2025
5 février, 2025
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Sudbury
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By: Par: Justyn Aleluia
Greg Harper est un commandant chevronné d’aéronef à voilure tournante à la base de Sudbury d’Ornge. Fort de ses 25 années de service fêtées en septembre 2024, il nous a parlé de son poste et des raisons qui l’ont poussé à rester tout ce temps.
Pour commencer, présentez-vous. Quel poste occupez-vous chez Ornge?
Je m’appelle Greg Harper et je suis commandant d’aéronefs à voilure tournante AW139 de Sudbury. J’ai toujours travaillé dans l’aviation et les services médicaux d’urgence. J’ai débuté en tant que pilote dans la baie James et à Moosonee, où je suis resté cinq ans avant de venir à Sudbury. Auparavant, j’avais aussi brièvement travaillé dans la répartition des ambulances aériennes.
Qui sont les « premiers officiers » et les « commandants » et comment travaillent-ils ensemble?
Le commandant de bord (le « commandant ») est responsable d’opérer le vol et d’assurer sa sécurité et le premier officier l’assiste dans ces tâches. En cas de nécessité, c’est le premier officier qui prendrait le contrôle de l’aéronef.
Les commandants et les premiers officiers doivent absolument former une équipe. Le travail demande une bonne coopération, une bonne coordination de l’équipage et une bonne gestion des ressources par toutes les personnes concernées par le vol. Pour que ce dernier se déroule sans heurts, la coordination entre le commandant et le premier officier est donc essentielle.
Félicitations pour vos 25 ans chez Ornge. Quelle est la plus grande leçon que vous tirez de votre carrière?
La vie ne tient qu’à un fil. Tout peut basculer en un instant, alors que vous alliez travailler. J’aime voir le côté positif : nous aidons les gens et nous sommes là quand ils vont mal. Mais par‑dessus tout, j’ai appris que la vie peut changer en une fraction de seconde et qu’il n’y a alors pas d’autre choix que de s’adapter.
Pourquoi êtes‑vous resté autant d’années dans l’organisme?
J’adore mon emploi, qui est gratifiant à de nombreux égards. Dans le secteur, les pilotes travaillent souvent loin de chez eux pendant plusieurs semaines ou mois d’affilée, mais, chez Ornge, je suis satisfait des horaires et de l’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle.
L’autre raison serait la longévité. Je suis là depuis un bon moment, donc j’ai des racines profondes. Je serais perdu si je devais faire mes valises et déménager.
Qu’est-ce qui vous inspire le plus dans votre carrière?
Ma famille est ma première source d’inspiration. Mon père et mon oncle étant tous deux pilotes, je n’étais jamais loin d’un aéronef. Au cours de ma carrière, j’ai eu plusieurs mentors, comme Mike Trottier, Andy Stevens et d’autres membres de l’équipage de vol qui travaillaient à la base de Sudbury avant mon arrivée. Excellents professeurs, ils ont fait beaucoup pour moi en me montrant les ficelles du métier et en m’apprenant à endosser un rôle de commandant.
Quel conseil donneriez-vous à une personne qui veut devenir pilote d’ambulance aérienne?
D’apprendre tous les aspects du poste et des opérations, pas seulement le pilotage. De se renseigner sur le fonctionnement du centre de contrôle des opérations (une tâche ardue!) et sur toutes les facettes du travail opérationnel, et de profiter au maximum.
Pourquoi un pilote devrait-il rejoindre Ornge plutôt qu’un autre organisme?
Le principal atout, c’est d’être chez soi. Ornge se démarque en offrant la possibilité de vivre à proximité de son lieu de travail. L’organisme propose une rémunération compétitive ainsi qu’un régime de retraite et des avantages qui sont probablement les meilleurs du secteur. Mais surtout, il est possible de maintenir un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle.
Comment Ornge surmonte-t-il les défis liés à la distance et au temps en Ontario?
L’Ontario est une immense province et sa taille pose un défi, c’est indiscutable. Je crois que l’emplacement des bases est une grande partie de la solution. Nous avons un hélicoptère à moins d’une heure de la plupart des centres de population de la province, et un avion à moins d’une heure de la majorité des communautés les plus éloignées. Je pense que nous effectuons un travail remarquable pour relever ce défi, qui a évolué au fil des ans.
Que diriez-vous à quelqu’un qui emménage dans le Nord de l’Ontario?
C’est là que j’ai grandi, donc j’apprécie le mode de vie du Nord de l’Ontario. Je profite de tous les avantages que m’offre la province et qui vont de la motoneige à la chasse et la pêche. Selon moi, pour qu’une personne veuille emménager dans cette région, elle doit avoir un intérêt pour cette vie et ne pas limiter ses loisirs. De plus, la circulation n’est pas aussi intense que dans le Sud de l’Ontario et le coût de la vie n’est pas aussi élevé. Chacune des deux régions a son propre mode de vie qu’on ne retrouve nulle part ailleurs.
Quel sens donnez-vous à votre travail chez Ornge?
J’ai construit toute ma carrière chez Ornge. Je n’ai pas signé un contrat de cinq ans, simplement pour ajouter une ligne à mon CV avant de passer à autre chose. En effectuant une carrière ici, on aide les gens, on est présent lorsqu’ils ont besoin d’aide, ce qui est une source de gratification. On bénéficie d’une vie confortable après le travail.
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La formidable équipe d’Ornge travaille 24 heures sur 24 pour s’assurer d’offrir aux patients ontariens les meilleurs soins possible. Rencontrez les membres de l’#ÉquipeOrnge.