MIS À JOUR LE 27 OCTOBRE 2020:

Le ministère de la Santé a mis à jour ses directives sur les visiteurs dans les hôpitaux. Il encourage les établissements à assouplir les règles pour permettre l’accès aux familles, aux proches aidants et à d’autres visiteurs, tout en renforçant les mesures de santé publique et en observant les pratiques de prévention et de contrôle des infections. Par conséquent, Ornge modifie également sa politique sur les accompagnateurs.
Jusqu’à nouvel ordre, la présence d’un accompagnateur sera limitée aux cas suivants :

1. Un parent ou un tuteur légal qui accompagne un enfant (de moins de 18 ans).
2. Un accompagnateur qui prodigue des soins cliniques à un patient (escorte médicale).
3. Un accompagnateur d’une patiente obstétrique en travail.
4. Un accompagnateur d’un patient dont la fin de vie est imminente.
5. Un accompagnateur qui ne dispose pas d’autre moyen raisonnable de se rendre à l’établissement d’accueil.
6. Un interprète désigné par l’établissement d’origine.
7. Un accompagnateur, comme un policier, qui est jugé nécessaire pour la sécurité pendant le transport ou pour le maintien en incarcération, au besoin.

Un (1) seul accompagnateur est permis par patient, à condition qu’il respecte les critères d’évaluation.

Approbation des accompagnateurs

À la réception d’une demande d’accompagnement pour un patient :

1. L’accompagnateur doit répondre au questionnaire de dépistage habituel.
2. S’il échoue, Ornge refuse de transporter l’accompagnateur, sauf dans les cas d’exception décrits à la section « Évaluation des accompagnateurs » ci-dessous.
3. S’il réussit, le personnel du CCO s’assure que l’accompagnateur sera autorisé à entrer dans l’établissement d’accueil et informe le patient de la politique de l’établissement. Si un accompagnateur n’est pas autorisé à entrer dans l’établissement, mais souhaite tout de même voyager avec le patient, le personnel du CCO doit s’assurer que l’accompagnateur sait que l’accès à l’établissement lui sera refusé. De plus, il doit informer l’accompagnateur que le service ambulancier local pourrait refuser de le transporter de l’aéroport à la localité.

 
Tout accompagnateur voyageant avec un patient doit porter un masque pour la durée du trajet. Ces changements ont aussi été apportés à la fiche pour les accompagnateurs dans Flight Vector.
Tout accompagnateur voyageant avec un patient doit porter un masque pour la durée du trajet.
 

Évaluation des accompagnateurs

Tous les accompagnateurs approuvés sont soumis au questionnaire de dépistage de la COVID-19 du Centre provincial d’autorisation du transfert des patients. La fiche pour les accompagnateurs dans Flight Vector comprend un onglet pour consigner les réponses. Si un accompagnateur échoue au questionnaire de dépistage, il lui sera impossible de voyager avec Ornge et d’entrer dans l’établissement d’accueil. On lui conseillera de trouver un remplaçant. Les seules exceptions à cette politique concernent les patients pédiatriques et les patientes d’obstétrique en travail. Si un accompagnateur souhaitant accompagner l’un de ces patients échoue au questionnaire de dépistage, il pourrait être autorisé à monter à bord de l’appareil ou du véhicule une fois les éléments suivants confirmés :

1. Il n’existe pas d’autre moyen raisonnable pour l’accompagnateur de se rendre à l’établissement d’accueil.
2. Après avoir étudié le dossier, le médecin spécialisé en transport sanitaire et le responsable des opérations confirment que l’accompagnateur est jugé essentiel.
3. L’établissement d’accueil a été avisé que l’accompagnateur a échoué au questionnaire de dépistage ET confirme que l’accompagnateur sera tout de même autorisé à entrer dans l’établissement avec le patient.

 
Les paramédicaux doivent porter de l’EPI pendant le transport en présence d’un accompagnateur ayant échoué au questionnaire de dépistage.

Restrictions pour le transport terrestre

Les paramédicaux doivent savoir qu’étant donné les conditions différentes d’une localité à l’autre dans la province, les politiques municipales sur le transport d’accompagnateurs par les services d’aide médicale d’urgence ne seront pas toutes forcément les mêmes. Les accompagnateurs approuvés par Ornge pourraient se voir refuser le transport en ambulance terrestre selon les politiques locales. Ces dernières ne doivent toutefois pas empêcher l’accompagnateur d’utiliser le transport d’Ornge, mais les paramédicaux d’Ornge doivent informer l’accompagnateur avant le départ qu’il devra peut-être prévoir un autre transport (ex. : taxi) s’il se voit refuser celui en ambulance terrestre au lieu d’arrivée. Les paramédicaux d’Ornge doivent vérifier auprès du CCO si les politiques locales des services d’aide médicale d’urgence interdisent le transport d’accompagnateurs. Toutes ces démarches doivent être faites dans la plus grande compassion et le plus grand professionnalisme qui soit.

Ces mesures temporaires visent à protéger le patient, la collectivité et tous les membres d’équipage d’Ornge. Elles seront appelées à changer en fonction de l’évolution de la pandémie de COVID-19. Nous vous remercions sincèrement de votre compréhension.

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