Ronald Clarke

Profil : Ron Clarke, agent des communications à Ornge

juillet 10, 2023

10 juillet, 2023

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Mississauga

| By: Par:

Justyn Aleluia

Ron est un agent des communications dévoué chez Ornge, un poste qu’il occuper depuis maintenant sept ans. Son riche parcours en aviation, notamment le fait qu’il ait sa licence de pilote en plus d’avoir travaillé pour plusieurs compagnies aériennes, lui donne tout un bagage de connaissances et d’expériences dans ce rôle.
 
Justyn: À quoi ressemble une journée typique au travail pour toi?
 
Ron: Lorsque j’arrive au travail, je fais le point sur le déroulement du quart de travail précédent. Mes collègues me font un topo des anomalies, des appels en cours et de tout ce que je dois savoir ou surveiller cette journée-là. On reçoit entre 40 à 100 appels par jour répartis entre les employés, soit jusqu’à quatre préposés aux appels et quatre planificateurs, normalement.
 
Un planificateur se charge de l’aéronef à voilure tournante, un autre de l’aéronef à voilure fixe, un troisième des ententes permanentes et le dernier sert à éponger le surplus de travail de ses collègues. Le quart de travail dure habituellement 12 heures. Ce travail requiert beaucoup de formation intensive et beaucoup d’heures de cours obligatoires. Un planificateur qui commence est généralement affecté aux aéronefs à voilure fixe, tâche où les quarts de travail sont plus normaux.
 
Comment as-tu commencé chez Ornge? Pourquoi as-tu choisi de travailler ici?
 
Je travaille dans l’aviation depuis longtemps. J’ai fait des études dans le domaine et j’ai ma licence de pilote. Après, j’ai travaillé pour plusieurs compagnies aériennes. Un de mes anciens superviseurs avait trois emplois, dont un à Ornge, entreprise qu’il m’a recommandée. Il savait que je cherchais un emploi plus stable et plus stimulant. J’ai soumis ma candidature, passé l’entretien d’embauche et obtenu le poste!
 
Qu’est-ce que tu préfères de ton travail chez Ornge?
 
La satisfaction de savoir que j’ai rendu service aux citoyens de l’Ontario lorsque je déplace un patient ou que je répartis les ressources de la manière la plus efficace et la plus rapide. C’est très gratifiant, car même si je ne connais pas toute l’histoire, j’aime le sentiment du devoir accompli qui vient à la fin de la journée.
 
 
Quels sont les défis auxquels tu fais face dans le cadre de ton travail et comment passes-tu par-dessus?
 
Avant, mon plus gros défi était de garder le sang-froid pendant les appels. C’est difficile au début, car les situations entendues ou lues rappellent parfois des situations de la vie personnelle. Heureusement – ou malheureusement, peut-être –, on s’endurcit avec le temps, comme un médecin ou une infirmière, qui à force de travailler à l’urgence ou avec les patients, finit par s’habituer aux situations rencontrées. On continue à faire de son mieux et on finit par comprendre que cela fait partie de la vie et que ce qui compte, c’est de bien faire son travail.
 
 
Qu’est-ce qui te motive à exceller au travail, sur le plan personnel ou professionnel?
 
Je crois qu’il est important de se conduire de manière professionnelle, peu importe le type de travail. Je crois aussi qu’il faut respecter tout le monde et être aussi serviable que possible, autant avec ses interlocuteurs au téléphone qu’avec ses collègues. C’est cela qui me motive à m’assurer que tout le monde soit traité de manière juste, de la façon dont j’aimerais être traité. Professionnellement, j’ai déjà travaillé au service à la clientèle, alors devoir écouter les besoins des patients, du pilote ou des paramédics afin d’accomplir son travail est très motivant.
 
 
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui voudrait devenir agent des communications à Ornge?
 
J’ai vu des gens aux parcours et aux expériences de travail variés postuler à cet emploi. Je ne suis pas certain qu’il existe un parcours ou une formation unique  : c’est vraiment un poste complexe. Il combine l’aspect de l’aviation et l’aspect médical; une personne qui possède des compétences dans les deux domaines y excellera, mais c’est très rare que l’on tombe sur ce type de candidat. Je recommande aux aspirants planificateurs de connaître l’aviation. Nous savons tous calculer mentalement la distance parcourue en une période de temps selon la vitesse, nous connaissons les codes d’aéroport et nous connaissons bien la province, ce qui est un avantage. À ces connaissances techniques s’ajoutent bien sûr des compétences personnelles : travail en équipe, bonne communication et capacité à faire plusieurs tâches en même temps. Le volume d’appel est si important qu’il faut parler au téléphone tout en tapant et en demeurant attentif à ce qui se passe dans la pièce. Il faut aussi avoir une bonne éthique de travail, car les tâches demandées semblent parfois déborder du mandat initial.




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